Le nôtre était à propos d'un homme qui se faisait traduire en justice pour des meurtres sur des prostituées. Le côté tribunal et interrogatoire nous plaisait moins, donc nous avons opté pour mettre en scène les meurtres.Heureusement, le jour du tournage, nous avions une talentueuse maquilleuse et des amies qui avaient accepter de souffrir le temps de quelques photos.Une de mes coéquipière avait un papa très gentil qui a accepté de faire l'autobus pour nous. Grâce à tout cette aide et des coéquipiers efficaces, nous avions l'air d'avoir du budget.
J'ai vraiment aimé l'expérience: pour moi qui préfère le cinéma, la mise en scène était plus captivante. Ce que j'aime là dedans, c'est toute la préparation pour arriver à un petit miracle, une vision du plaisir. Suivra, les photos et quelques anecdotes.
Plus de photos après la coupure...
La photo ci-haut a été prise à 4 degrés dans un champ, dans l'ouest de Montréal. Oui, c'est bien à Montréal, l'autre bord de la rue, il y a des chalets.
Le tueur se sauve de la scène de crime, en anglais, pour l'international, je l'intitule "Just killing".
Une piscine de sang, c'est pas beau ça? Il faisait toujours très froid, c'était le même jour de tournage et nous étions dans une ruelle. Le bain est remplis de colorant rouge, de gouache, de sirop de chocolat et.... de café! On a dû amener des chaudronées d'eau bouillante pour qu'elle reste assez de temps.
Tiens tiens, un autre angle
À la fin de la journée, nous étions tous exténués; nous n'avions plus d'idée. Nous sommes allés dans un cimetière et nous avions un petit malaise parce qu'il y avait des gens qui allaient rendre hommage à leur cadavres et nous en avions en chaire et en os.... Il n'y avait plus de concept, on a juste pris une photo.
Bonus, une blague de mauvais gout.
Vous la comprenez?
C'est pas plutôt La grande?
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