Partie seconde
La toile a aussi provoqué chamboulement dans la profession de journaliste; maintenant tout le monde est capable de rapporter des fait au monde entier par le biais des réseaux sociaux ou des blogs, comme moi, sans avoir à bouger de sa maison. Plus besoin de faire des recherches qui peuvent durer des jours. C'est merveilleux; lorsque qu'un tremblement de terre se produit, nous pouvons vérifier l'instant même s'il ne s'agit pas de notre maison qui est en train de tomber en morceaux.
D'un autre côté, c'est très dangereux; Internet, étant un monde virtuel n'est pas régi par aucune loi terrestre comme ceux sur la liberté d'expression, la diversité des sources et des opinions, ce qui donne des communications effrayantes qui seraient sanctionnées ou tut dans n'importe quel pays occidental. On peut prodiguer des propos racistes, homophobes, sexistes, discriminatoires à qui mieux mieux sans aucune représailles En plus, la plupart des gens offrant ce genre de contenu n'offre jamais place au débat. Malheureusement des gens incrédules peuvent ne lire que des sites hargneux et se fermer sur le monde complètement. (et voter pour le parti conservateur)
Des compagnies, des partis politiques et aussi des groupes religieux ou sectaires compte beaucoup sur cette facette du net pour garder un public sous leur juridiction (oui, carrément). Les cas sont très nombreux; Harpeur en est un qui vient en tête très vite en parlant du manque de débat. Son gouvernement (le gouvernement conservateur canadien) privilégie la diffusion de communiqués par Twitter. Pourquoi? Il peut museler les gens qui posent des questions gênantes et il n'a pas besoin de répondre aux journalistes; ce qu'il dit c'est du béton. La plupart des gens qui l'ont élu ne voient pas ce fait et trouve qu'il est un merveilleux gouvernement. Harepeur ne se trahirait jamais (il n'est qu'une agence de relation publique vide).
Un autre cas que je ne peux passer sous silence est celui-ci; observez ce documentaire (vous n'êtes vraiment pas obligé de le regarder au complet).
Au début, il ressemble à un documentaire de la BBC traduit, leur nom est même affiché à la fin. Il n'en est rien. Les preuves sont multiples; le vox populi du début est complètement faux; les gens qui s'y répondent aux questions ne sont que des comédiens qui lisent un scénario. Si on recherche un peu sur les gens qui participent au documentaire dans les entrevues, on se rend compte que la plupart sont des marginaux, que l'entrevue qu'ils ont donné portait sur un sujet complètement autre que celui du documentaire - leur segments ont été monté de sorte qu'il suive l'avis éditorial des créateurs- ou qu'il n'ont aucune compétence en psychiatrie.
Ces faits empêcheraient la diffusion du documentaire sur toute chaîne de télé digne de ce nom, mais ce n'est pas tout. Le documentaire n'offre aucun débat et n'incite pas du tout à la réflexion -ce qu'on appelle généralement de la propagande. De plus, la plus part des faits qu'il véhicule sont soit non vérifiables ou assez manipulés.
En grattant plus loin, on peut voir que le documentaire est produit par un organisme qui s'appelle la Citoyens pour les Droits de l'Homme; un nom qui semble assez légitime, mais sous ce nom se cache l'église de la scientologie qui tente de se trouver d'autres brebis perdu à avaler. (je me doute bien qu'ils vont vouloir retirer le vidéo de mon blog).
Pourquoi je parle de ces cas? parce que le net les permet de diffuser leur contenu à tendances propagandiste sur des sites très connu et ils leur permettent même de censurer des débats qui permettent la santé d'une démocratie, comme celle du web. C'est très dangereux et les sites devraient se doter de politiques comme dans le monde réel si on ne veut pas se retrouver dans un deuxième moyen-âge. Encore est-il qu'il faut prendre garde aux publicités cachées..
L'Internet a encore plein de surprises à nous réserver. Grâce à ce média, l'humanité progresse, mais elle peut aussi régresser et il serait temps que les mentalités changent dans ce monde virtuel.
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